De quoi parle notre époque ? Contre quoi les hommes ne se battent-ils pas ? – que l’amour tel qu’il est vécu n’est pas digne d'être affirmé, „un péché contre le Saint-Esprit“. Mais comment les choses peuvent-elles changer sur la planète Terre lorsque les femmes se camouflent en "simples d'esprit et incultes", acceptant l'exploitation et les abus comme "donnés par Dieu" afin d'en tirer un profit matériel ? Ne serions nous pas maintenant absolument obligées, en tant que personnes consciencieuses dotées d’une connaissance de l'âme, de donner 'une éducation et une formation' à l'humanité ?

La règle psychologique veut qu'une situation intérieure qui n'est pas rendue consciente ,se produit à l’extérieur, comme le destin.; si l'homme ne prend pas conscience de ses contradictions intérieures¹, le monde doit élaborer violemment ce conflit intérieur et être déchiré en moitiés opposées. (C.G. Jung, Archetypes and Collective Unconscious, 1959)

¹En effet, Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère, qu’il avait épousée. Car Jean disait à Hérode : Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. Hérodiade, furieuse contre lui, cherchait à le faire mourir, mais elle n’y parvenait pas, car Hérode craignait Jean. Il savait que c’était un homme juste et saint. Il le protégeait donc. Quand il l’entendait parler, il en restait fort perplexe. Et pourtant, il aimait l’entendre. Un jour cependant, Hérodiade trouva une occasion favorable, lors de l’anniversaire d’Hérode. Celui-ci organisa ce jour-là une grande fête à laquelle il invita les hauts dignitaires de sa cour, les officiers supérieurs et les notables de la Galilée. Au cours du banquet, la fille d’Hérodiade entra dans la salle : elle dansa, Hérode et ses invités étaient sous son charme. Le roi dit alors à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai. Il alla même jusqu’à lui faire ce serment : Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. Elle sortit pour prendre conseil auprès de sa mère : Que vais-je lui demander ? –  La tête de Jean-Baptiste, lui répondit celle-ci. Aussitôt la jeune fille se hâta de retourner auprès du roi pour lui exprimer son vœu en ces termes : Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste. (Marc 6:17-25)

'L‘amour céleste et la connaissance céleste' pour la paix dans le monde
Les femmes ont besoin de savoir ce qui se passe dans le monde culturel-créatif du cosmos – mais la plupart restent fidèles à un monde créatif superficiel et sub-céleste. Tout comme si elles pensaient : „Les hommes ont une âme culturelle-créative, mais je ne m'intéresse pas à la manière dont elle fonctionne. À proprement parler, je ne soucie pas du tout de savoir un esprit d‘âme est actif quelque part.“ – alors que l’étincelle culturelle-créatrice du Genius devrait être importante pour les femmes ! La révélation de l'univers, comment fonctionne-t-elle ? „Le désir de satisfaction toujours plus grand exigé par une féminité non éclairée est l'élément moteur qui permet aux hommes, au nom de leur nation, de ne demeurer dans aucune des situations établies ; Au contraire, ils doivent avancer sans retenue (Goethe, Faust I, Méphistophélès dans la salle d'étude) ; cela conduit à des conflits armés dans le monde. En revanche, l'Eros sacré s'efforce de 'rassembler l'organique en unités toujours plus grandes'.“ (Sigmund Freud : Révision de la théorie des pulsions).

Pandémie et ‚pas le temps !‘  Les hommes ont étendu leur pouvoir à l'excès : des spermatozoïdes gaspillés dans des guerres insensées ! Mais surtout, une élite a perdu le sens de la juste mesure en bichonnant les super-riches avec des starlettes toujours plus récentes dans des resorts de mariage toujours plus élégants, afin de dorer les moeurs du mariage de plaisir d'un Islam avec le protestantisme ; cet affairisme ne peut pas être un remède aux maux qui menacent notre monde : pandémies versus guerres nucléaires pour l'espace économique et les ressources en limerence. La cause principale pour laquelle les hommes consacrent leur temps le plus précieux à la réussite économique de leur nation, mais négligent hautement le dialogue de l'âme dans la communauté [en raison d'une féminité toxique se comportant de façon envieuse et intrigante entre femmes], est la féminité non bodhisattvique qui 'nourrit son ego hirsute avec des dons de sperme' (Federico Andahazi, Las piadosas / Lord Byrons Schatten). La féminité profanée aime justement toujours, en se fixant dans l'esprit d'un homme, transformer son cœur en un organe de connaissance mort ; tandis que la masculinité sans âme avec un Eros qui ressemble au génie de la lampe si ardent d'un Dieu-Zeus tente toujours, d'écraser l‘âme divine du féminin, faisant en sorte que la femme lui convienne de sorte qu'elle – qui lutte pour la raison dans le domaine le plus important, la Conscience Planétaire – se sait utilisée : ainsi tout enthousiasme s’éteint. Ne recherchant pas la synthèse avec la fonction archétypale de l'âme, mais abritant des phallus sans âme pour la force, la fertilité et la spiritualité, cela amène généralement les femmes à partir de la quarantaine à 'une rigidité précoce, une calcification, des stéréotypies, un entêtement, une partialité fanatique, des principes dogmatiques ; ou l'inverse : la résignation, la fatigue, la négligence, l‘irresponsabilité' (C.G. Jung, Les archétypes et l'inconscient collectif).

L’Europe doit désormais remplir son obligation de fournir une éducation humaniste
Les mariages de plaisir {Iran} et les remariages {Église russe} n'ont pas de véritable fondement, ils ne montrent aucune sagesse, ils ne peuvent ni apporter la paix à l'humanité, ni enseigner le sens de l'amour : ils ne font que séduire continuellement les gens, les poussant à adopter les habitudes les plus diverses. Ce sont les femmes dans l’esprit de bodhisattva qui guident ; car les hommes qui vivent eux-mêmes dans l'impermanence de la 'souillure' (voir en comparaison Apocalypse 14,4) aiment l'impermanent, tout comme ils harcèlent constamment les femmes qui cherchent un soutien solide.

Ceux-là ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges, en effet. Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va ;
ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau. (Apocalypse 14,4)

Il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets (Daniel 2,28)

De la guérison  Le sérieux du dialogue réside dans le service des hommes par rapport au besoin des femmes de donner 'l'amour de Dieu'. Dans ce contexte, le tout est plus que la somme des parties. Car le ciel, c'est »la lumière des femmes« {Noor-un-nisa}, le jardin des âmes compatissantes, où des aspects jusqu'alors nouveaux, inconnus, latents de l'être »homme et femme«, commencent à émerger, les hommes comprennent les pensées de votre cœur¹ et la divinité féminine essaie de donner aux caractères du courage masculin le regard d’Une connaissance spirituelle qui entoure avec respect la conversation naissante des hommes, écoutant attentivement l'esprit de guérison, l'honorant, afin que les hommes n'aient plus à 'confier leur âme au diable'. Alors la »Conscience Planétaire« commencera à couler dans la personnalité des femmes comme »les eaux dorées de la Vie«. C'est le secret du SENS de l'amour.

¹Quant à moi, ce n’est pas parce que je posséderais une sagesse supérieure à celle de tous les autres hommes que ce secret m’a été révélé,
mais c’est afin que l’interprétation en soit donnée au roi et que tu comprennes ce qui préoccupe ton cœur. (Daniel 2:30)

Les lumières révélatrices sont pour ces hommes pour qui la confrontation avec l'ego, la contemplation et la conscience de la Créatrice et le dévouement sont devenus une capacité naturelle, et qui ont complètement abandonné leur désir de pouvoir sur les femmes sur les chemins de guérison pour l'humanité 'dans la préparation à une tâche pour deux, dans la conscience de l'égalité et la capacité à l‘abandon' (A. Adler, Le sens de la vie). Grâce à ces efforts, visant à leur insertion dans la communauté, les hommes peuvent être élevés au niveau de l'extinction, où ils 'abandonnent le goût matériel du monde, la chair, la connaissance mondaine et coupent toutes les relations avec les éléments destructeurs' (Tosun Bayrak al-Jerrahi). Alors l'âme masculine devient un miroir dans lequel se reflète la lumière divine féminine : alors l'âme féminine voit l'image de son bien-aimé (Suhrawardi, Hayakal al-Noor). Et puisque l'Esprit Saint intuitif révélé des hommes est la source de l'amour de la Mère Divine, les femmes, en s'efforçant de s'élever jusque vers Lui, reçoivent le plus grand don qui soit : la voix du Seigneur Bien-Aimé, qui résonne toujours au fond d'elles-mêmes.

Si l'esprit éclairé de l'âme de la masculinité fait défaut, la femme devient une sorte de poupée mécanique pour l'amour, qui ne connaît que la 'séduction du serpent'¹.'La séduction, la femme, que les femmes exercent sur l'humanité, est rarement un pour elles. Elle arrache plutôt le féminin à son être-en-soi et le transforme en un pour-l'autre ; elle l'arrache à sa vie végétative {commentaire : se déplacer, s'adapter, grandir et se partager}, qui n'est pas rien, pour l'enfermer dans une fonction publique (même si elle est exercée en privé) qui n'est en fait rien' (Luce Irigaray, 'l’amour de l‘autre') rien d'autre qu'une mise en mouvement de cette machinerie dans laquelle les femmes ne reconnaissent ni que l'absence d'âme de l'homme les ruine, ni que la fraternité d'âme peut sauver le monde.

¹L’Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? –
C’est le Serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé. (Genèse 3,13)

Les femmes ('les mères') justifient naturellement leurs actions en invoquant le bien. Ce faisant, elles oublient fondamentalement d’affronter la nature capricieuse qui est en elles, cette nature qui aime ce qui est personnel et déteste l’analyse psychique de groupe, se plaignant ainsi constamment auprès des hommes : „Vous devez changer pour que tout aille bien pour nous !“, ce qui n'est toutefois pas possible sans la transformation du caractère féminin.

Les pandémies, les guerres et les crimes défient l’humanité d’une manière sans précédent. Dans l'Iliade d'Homère, l'épidémie est la réaction de la foi face à des cercles masculins dans lesquels l'assujettissement des femmes et le silence des hommes représentent des idéaux spirituels. Pas étonnant que les femmes disent alors : „Ne prenez surtout pas la responsabilité spirituelle pour les hommes !“ – bien que, la plupart du temps, il y ait une pulsion naturelle derrière cela : le désir de liberté, la liberté de son propre chagrin, la liberté d'un monde professionnel strict, de son propre ego. Si les femmes suivent ce chemin, elles parviennent même dans un état complémentaire à celui de leur mari semblable à un mariage, ou à "la libération" en tant que recluse silencieuse [Bouddha n’a pas appelé les malhonnêtes „vipères ! Race de vipères !“¹]. Plus on s'occupe dans la prière et la méditation de manière égocentrique de ses "tempêtes dans un verre d'eau", plus on considère de manière non cosmique que les problèmes de l'humanité et de la planète ne sont pas son affaire, et on rejette par conséquent la responsabilité de s‘exprimer dans le dialogue sur les conditions tyranniques à l'échelle mondiale. À notre époque, la plupart des femmes confondent bonheur'et plaisir. Mais le besoin direct de jouissance est 'Míng yí – éclipse de lumière' (I Ching 36:2), la blessure de la clarté, une illusion. Bien sûr, dans cette tromperie, grand-mère-mère-fille-petite-fille peuvent passer toute leur vie à rechercher le yoga, le plaisir, la reconnaissance et le bien-être personnel, mais jamais la véritable satisfaction de la vraie féminité. Mère et fille seraient-elles vraiment éclatantes si tous leurs souhaits étaient exaucés ? Si les femmes possédaient tout, cela suffirait-il à leur bonheur ? Non, il leur faudrait continuer à chercher des excuses pour verser des larmes cachées sans fin dues au malheur d'une douleur profonde L’échec – ne pas répandre l’esprit compatissant de l’homme – est une coupe amère ! Les excuses agissent comme des cache-œil sur l’expression de l’âme qui avertit : la faiblesse du cœur, la culpabilité liée au cancer, l'anorexie mentale, la colère, la tristesse, le workaholic, l'indifférence sont des voix de désir cosmique ressenti par le moi féminin pour ce bonheur qu’aucune chose extérieure ou intérieure choisie à la place ne pourrait jamais apporter. Pour être aimées, valorisées et acceptées, les femmes s'adaptent à l'égoïsme des hommes, „dans la vieillesse, on pourrait vivre dans une nonnité mystique“ et seraient-elles alors heureuses? Sans virilité d‘âme-culturelle, la femme meurt et se flétrit, elle meurt sans mourir, c'est-à-dire qu'elle ne peut pas mourir. Ses efforts ne sont rien, elle est entre les mains de matérialistes commerciaux mondiaux. Ses efforts ne sont rien, elle est entre les mains de matérialistes commerciaux mondiaux. Sans l’esprit le plus élevé (purusha), qui s’incarne comme intelligence universelle dans la communauté, aucune guérison planétaire n’est possible. Au lieu de cela, le mal ahrimanique émerge des femmes dans la seconde moitié de leur vie, le long chemin de souffrance des femmes pieuses, puisant dans leurs forces pour atteindre la sagesse et le développement de la volonté – comme avertisseuses de ne pas faire de même? En revanche, on voit rarement des femmes être actives dans une psychélyse de groupe du point de vue de Dieu afin de libérer les âmes ! La plupart du temps, les grands-mères aiment rester occupées par l'ego d'autres personnes ou par leurs propres enfants et petits-enfants. Mais que savent les arrière-grands-mères à la fin de leur vie? Presque rien. Dans la connaissance d'elle-même d'une femme ne devrait inclure les dangers des désirs égocentriques, le savoir des compulsions inconscientes destructrices, la connaissance des vertus et des défauts cachés du subconscient ; et ce que nous devrions désirer en commun et comment y parvenir ; ce à quoi nous devrions aspirer et ce à quoi nous devrions mieux renoncer ; donc la connaissance de son propre corps et de son propre esprit :des personnalités dans la conscience planétaire de l’amour de la relation de la volonté spirituelle de la féminité vers le cœur de l’esprit masculin illuminé. 'Il faut cependant dire que révéler les impulsions les plus profondes de ce qui est réellement pertinent à l'heure actuelle pour le développement humain est une question extrêmement inconfortable' (Rudolf Steiner, 1. November 1919). Car en présence de leurs filles, les hommes ne sont pas trop enclins à considérer les choses qui comptent avec le plus grand sérieux. Mais notre époque exige un réel sérieux et profond dans les affaires de l’humanité. C’est pourquoi nous avons désormais besoin de mères qui dirigent dans l’esprit divin de Bouddha, car elles seules peuvent promettre aux hommes leur conversion spirituelle.

¹Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit:
Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? (Mathieu 3:7)

Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes?
Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (Mathieu 12:34)

Le principe féminin dans la transformation pour l'humanité de nos âmes  La paix commence par la transformation transcendante et immanente dans la conscience »femme«. ‚Le cœur de la Vierge, consacré à l'amour du Très-Haut, dit : Qu'il me soit fait, comme tu l'as dit, je servirai le Seigneur, je suis sa servante.‘ (Edgar Tinel: 'Sainte Catherine', opus 44)¹.

¹Alors Marie répondit : Je suis la servante du Seigneur. Que tout ce que tu m’as dit s’accomplisse pour moi.
Et l’ange la quitta. (Luc 1:38)